Coalition Diomaye Président : Unité et innovation pour le Sénégal
Le 17 septembre 2024 marque un tournant important dans l’histoire de la Coalition Diomaye Président. Ce jour-là, une décision regrettable a été prise, privant 262 membres du groupe de parole. Ce geste symbolise une crise qui couvait depuis un moment au sein de la coalition. Mais cette crise doit nous servir de leçon, non pas pour nous diviser davantage, mais pour nous pousser à innover et à trouver des compromis majeurs, dans l’intérêt supérieur du Sénégal.
L'Unité comme solution
La politique n'est pas uniquement une affaire de calculs personnels ou de pouvoir individuel, c'est un acte de service envers la nation. Nous devons nous rappeler pourquoi nous avons formé cette coalition. Ensemble, nous avons permis au Président Diomaye de remporter la présidentielle avec un score historique de 54,6 %. Ce succès est le résultat d’un effort collectif, basé sur un engagement commun : le don de soi pour la patrie.
Aujourd'hui, alors que nous faisons face à des défis internes et des divergences, il est impératif de rester unis. La division peut sembler légitime à certains égards, mais elle n’est pas la solution pour un avenir prospère pour notre pays. Ce dont le Sénégal a besoin, c’est de leaders capables de dépasser leurs intérêts personnels pour l’intérêt général, de dirigeants qui comprennent que le pouvoir ne se gagne pas par la force, mais par la capacité à faire des compromis et à innover.
Innover en politique
Nous devons montrer une nouvelle façon de faire de la politique, une politique basée sur l’écoute, la concertation, et la collaboration. En adoptant une démarche innovante, nous pouvons démontrer à nos compatriotes qu’il est possible de faire de la politique autrement. Cette innovation commence par des actions concrètes :
Créer des espaces de dialogue ouverts où chaque membre de la coalition peut s’exprimer librement et contribuer aux décisions stratégiques.
Proposer des compromis majeurs entre les différentes sensibilités au sein de la coalition, afin de garantir une action politique harmonieuse et cohérente.
Renforcer la communication interne pour éviter les malentendus et garantir une unité d’action sur tous les fronts.
Travailler ensemble sur le terrain, mobiliser et organiser des actions concrètes qui démontrent notre engagement auprès des populations.
Vers un objectif commun
L’objectif est clair : bâtir une Assemblée nationale qui incarne les aspirations du peuple sénégalais, une institution qui adopte des lois de souveraineté et des réformes structurelles pour un développement économique et social durable. Ensemble, nous pouvons offrir au Sénégal une politique digne, fondée sur l’intégrité et le respect de nos engagements.
Nous devons comprendre que la force d’une coalition réside dans sa capacité à rester soudée, même face aux désaccords. Les divisions, bien que parfois compréhensibles, ne doivent jamais compromettre l’intérêt supérieur de la nation.
Un Appel à l’intelligence collective
Dans cette période de défi, nous lançons un appel à tous les membres de la coalition. Faisons de nos différences une force. Plutôt que de nous concentrer sur ce qui nous sépare, concentrons-nous sur ce qui nous unit : l’amour du Sénégal, la volonté de le servir et de le développer.
Formons ensemble un bouclier si nécessaire, mais avec sagesse, en veillant à ce que chaque décision prise soit dans l'intérêt du pays. Car c'est par notre capacité à innover et à faire des compromis majeurs que nous pourrons offrir à notre nation une Assemblée nationale forte, capable d’adopter des réformes qui transformeront véritablement la vie des Sénégalais.
Le Sénégal mérite mieux que des querelles internes et des calculs politiciens. Il mérite une vision collective, une unité d’action et un engagement sincère. C’est ainsi que nous pourrons bâtir un avenir meilleur pour tous, où chaque citoyen aura la possibilité de réaliser son plein potentiel.
Ensemble, innovons, agissons, et développons le Sénégal pour en faire une nation équitable, prospère et unie.
À Son Excellence le Président Bassirou Diomay Diakhar Faye,
Alors que vous vous apprêtez à prendre vos fonctions prochainement, il est crucial de s'attaquer aux problèmes pressants de corruption et de retard dans les services publics et les fournisseurs. L'adoption de la transformation numérique peut être un outil puissant pour lutter contre ces défis, promouvoir la transparence, l'efficacité et la responsabilité. Ce document présente des recommandations pour que le gouvernement tire efficacement parti des technologies numériques dans la lutte contre la corruption et les retards.
Recommandations :
1. Mettre en place des Plateformes de l'Administration Électronique :
Développer et mettre en œuvre des plateformes de l'administration électronique qui permettent aux citoyens d'accéder aux services gouvernementaux en ligne. En numérisant des processus tels que la demande de permis, de licences et d'autres services, le gouvernement peut réduire les opportunités de corruption et rationaliser la prestation de services.
2. Systèmes de Paiement Numériques :
Encourager l'utilisation de systèmes de paiement numériques pour les transactions gouvernementales afin de minimiser les transactions en espèces et réduire le risque de corruption. Mettre en place des passerelles de paiement sécurisées et transparentes pour garantir la responsabilité et la traçabilité des transactions financières.
3. Analyse des Données pour le Suivi et l'Évaluation :
Utiliser des outils d'analyse des données pour surveiller et évaluer les services gouvernementaux et les fournisseurs. En analysant les données sur la prestation de services, les délais de réponse et les retours des utilisateurs, le gouvernement peut identifier les inefficacités, détecter les schémas de corruption et prendre des mesures correctives rapidement.
4. Protection des Lanceurs d'Alerte et Mécanismes de Signalement :
Établir des mécanismes de protection des lanceurs d'alerte et des canaux de signalement anonymes pour encourager les citoyens et les employés à signaler les cas de corruption et de retard. Utiliser des plateformes numériques pour faciliter le signalement sécurisé et confidentiel, enquêter sur les plaintes et prendre les mesures nécessaires contre les fautifs.
5. Formation Numérique et Renforcement des Capacités :
Investir dans des programmes de formation numérique pour les employés gouvernementaux afin d'améliorer leur alphabétisation numérique et leurs compétences. Les équiper des connaissances et des outils nécessaires pour utiliser efficacement les technologies numériques dans leur travail quotidien, améliorant ainsi l'efficacité et réduisant les opportunités de corruption et de retard.
6. Campagnes de Sensibilisation du Public :
Lancer des campagnes de sensibilisation du public pour informer les citoyens des avantages de la transformation numérique dans la lutte contre la corruption et les retards. Engager le public via les médias sociaux, les sites web et d'autres canaux numériques pour promouvoir la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance.
Conclusion :
En adoptant la transformation numérique et en mettant en œuvre les stratégies recommandées, le gouvernement sénégalais peut réduire significativement la corruption et les retards dans les services publics et chez les fournisseurs. Cette approche proactive permettra non seulement d'améliorer la prestation de services, mais aussi de renforcer la confiance du public, de promouvoir le développement économique et de préparer le terrain pour un gouvernement plus transparent et efficace.
Ensemble, travaillons vers un avenir numérique où l'intégrité, l'efficacité et la responsabilité sont les piliers de la gouvernance au Sénégal.
Alhousseynou Ba.
PDG. One Africa group
President des forces africaines pour la renaissance , la liberté et l’unité (Farlu )